Kevin Mayer : "Une expérience de dingue"
Interview
Kévin Mayer debout pour le podium du concours de dunk
Il y a quelques jours à peine, il devenait vice-champion d'Europe de décathlon, à Zurich, dans l'euphorie générale d'un athlétisme tricolore au sommet de son art. Invité il y a quelques semaines pour venir partager son vécu avec les jeunes Bleus de la délégation présente à Nankin pour les JOJ, c'est avec enthousiasme qu'il a instantanément répondu favorablement. Arrivé jeudi, journée la plus prolifique avec cinq médailles, il est peut-être le porte-bonheur des Français... Quoiqu'il en soit, Kevin Mayer, l'Olympien londonien, découvre les "mini-Jeux" avec beaucoup de plaisir.
Toi qui connais les "vrais Jeux", peux-tu nous tes impressions sur les JOJ ?
C'est bien simple, au niveau structure et ambiance j'ai l'impression que c'est comme les Jeux "normaux". C'est franchement fabuleux ! Je pense que ça peut faire une expérience de dingue pour les jeunes et ça leur servir pour la suite s'ils continuer dans ce qu'ils font. Honnêtement, c'est énorme !
Pourquoi as-tu répondu favorablement à l'invitation de Tony Estanguet et du CNOSF ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de venir ici ?
J'ai eu la chance d'avoir de grands décathloniens qui m'ont aidé à devenir ce que je suis aujourd'hui, et j'espère que ce n'est pas fini. Je sais que c'est utile. Je ne sais pas si je suis aussi bon que ceux qui m'ont aidé à m'améliorer, mais je vais essayer d'aider, de donner toute l'expérience que j'ai. On peut atteindre la maturité plus tôt lorsque l'on a quelqu'un pour conseiller. Je suis un peu là pour ça. Tony Estanguet qui appelle et Stéphane Diagana qui appuie, on ne peut pas refuser. Deux grands champions qui vous demandent d'être ambassadeur, c'est un honneur. Je pense que s'ils m'ont choisi, c'est que je les épaules... Je vais essayer de leur transmettre un maximum de choses.
Tu sors à peine des championnats d'Europe avec le succès que l'ont connaît. Tu n'as presque pas breaké, du coup ta motivation à venir semble vraiment importante ?
J'étais dans l'euphorie des championnats d'Europe et je me disais que ça allait redescendre, mais vue l'ambiance qu'il y a ici, ça ne redescend pas. Je suis toujours dans l'ambiance des championnats d'Europe, sauf que je suis passé au niveau olympique, c'est encore plus énorme ! Les jeunes ont l'air motivé. Les petits athlètes, que je considère un peu comme mes chouchous puisque je pense plus pouvoir leur apporter à eux qu'aux autres étant un athlète moi-même. Ils sont géniaux, ils ont vraiment de quoi faire et je vais essayer de les soutenir jusqu'au bout.
Un événement en particulier t'as marqué depuis ton arrivée ?
Il y a eu de très belles performances depuis que je suis arrivé, notamment quatre médailles d'or. Cela montre qu'il y a de l'engouement dans l'équipe de France olympique. Mais, au-delà des médailles, ce qui m'a le plus marqué, je dirais que c'est la diversité des épreuves, comme le concours de dunks, qu'on ne voit pas du tout aux JOJ. Il y a sur ces compétitions une ambiance différentes, une ambiance festive, qui peut vraiment les motiver.
Ton petit mot à leur attention pour conclure...
Qu'ils profitent. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut vivre un événement comme celui-là. Il se peut que ça n'arrive qu'une fois dans leur vie. Même s'il y a de la pression, même si on peut se rater, c'est une expérience qu'on ne vit pas souvent dans une vie. C'est un privilège. On est là en tant qu'Olympien. Bref, qu'ils en profitent à mort !
Kévin MAYER | Actualités
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